Valeur nutritive et médicinale
Riche en
eau, bien pourvu en minéraux (en particulier en potassium), le
concombre est un légume très désaltérant et particulièrement léger en calories. Il
fournit un large éventail de vitamines (toutes les vitamines du groupe B (sauf B12), de la
vitamine C et un peu de provitamine A et de vitamine E). Ses fibres
sont mieux tolérées si on fait «dégorger» le concombre avant
consommation, ou tout simplement si on le mastique avec soin.
Le
concombre est donc un excellent légume pour ceux qui suivent un régime
à faible teneur en calories, tant qu'on ne le couvre pas de sauces et
vinaigrettes riches en gras! On attribue au jus de concombre absorbé à
jeun des propriétés dépuratives et apéritives.
Le
concombre est difficile à digérer. Cependant, les recherches actuelles
tendent à mettre de l'avant des espèces qui se digèrent de plus en plus
facilement. Les concombres blancs sont plus faciles à digérer que les
verts.
En
dermatologie, le concombre est considéré comme adoucissant, et on
l’utilise tradition-nellement (sous forme de cataplasme ou de lotion)
pour lutter contre les rougeurs, les dartres et les démangeaisons.
Le
cornichon possède une composition proche de celle du concombre. Comme
lui, c'est un aliment renfermant peu de constituants énergétiques!
Le
cornichon est à peine plus riche en fibres que le concombre. Ses
teneurs en vitamines du groupe B (sauf B12) sont un peu moins élevées
que celles du concombre, de même que sa teneur en vitamine C. Il
renferme cependant davantage de provitamine A et de fer comme c'est
souvent le cas des aliments bien pourvus en chlorophylle et en pigments
caroténoïdes.
Quoi qu'il en soit, étant donné les faibles quantités de cornichon que
l'on consomme lors d'un repas, ces valeurs restent peu
significatives : avec un ou deux cornichons, on ne reçoit
qu'une fraction négligeable des apports journaliers recommandés en
vitamines et en minéraux.
On
racontait que le concombre rendait intelligent. On lui prêtait
également des vertus aphrodisiaques, probablement à cause de sa forme
phallique. Aucune étude n'est venue prouver ces affirmations, mais ceci
explique pourquoi le concombre a longtemps été sur les tablettes
pharmaceutiques avant de se retrouver sur les tablettes des cuisines.
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