Histoire
CONCOMBRE
et CORNICHON (Cucumis sativus)
Famille des Cucurbitacées (Originaire de l'Inde)
Faculté
germinative :
5 ans( pouvoir germinatif fort)
4 ans (pouvoir germinatif moyen-concombre)
3 ans (pouvoir germinatif moyen – cornichon)
À vérifier par la suite
Au pied
de l’Himalaya, à la frontière de l’Inde et de la Chine, poussait voilà
8000 ans une plante sauvage parente des courges et des melons. Cette
plante fut domestiquée voilà 4000 ans et sa culture s’est répandue sur
l’ensemble du globe.
Né selon
toutes probabilités dans le nord de l’Inde (ou il est l’objet de
nombreux récits légendaires), le concombre s’est très tôt propagé vers
la Chine et vers le Moyen-Orient. Il fut cultivé sur les bords du Nil
par les Egyptiens, qui en consommaient beaucoup, et le faisaient
figurer parmi les offrandes destinées à leurs dieux. Les Hébreux
l’importèrent en Terre Promise, où il devint l’un de leurs mets
préférés. Vinrent ensuite l’Afrique et l’Europe. Grecs et Romains
appréciaient beaucoup le concombre : Pline rapporte que l’empereur
Tibère s’en régalait quotidiennement (il en mangeait une dizaine par
jour), et que les jardiniers le faisaient pousser sous cloche pour
accélérer sa croissance. L’empereur Auguste se désaltérait lui aussi
avec les concombres.
C’est à
cette époque que le concombre a commencé à être apprêté avec du miel
pour atténuer son amertume (Les concombres de l’Antiquité différaient
principalement de ceux consommés aujourd’hui par leur goût amer). On
trouve mention officielle de sa présence en France dès le IXème siècle,
lorsque Charlemagne en ordonna la culture dans ses domaines. Au XVIIème
siècle, La Quintinie, le jardinier en chef de Versailles, en fera
pousser sous serre, en «primeur» : Louis XIV était en effet
très friand de potages et de salades à base de concombre. Christophe
Colomb a introduit le concombre en Amérique en 1494. À partir de ce
moment, le légume-fruit s’est répandu lentement sur l’ensemble du
continent. Des 100 variétés de concombres actuellement cultivées, les
2/3 le sont pour la consommation fraîche tandis que le reste est
transformé en marinades et autres relish.
La
culture du cornichon connut bien des revers : parmi les
variétés anciennes, la seule à avoir subsisté aux maladies est la
variété «Verte de Paris». Les variétés anciennes telles le «Vert fin de
Meaux» ou le «Vert fin de Massy» qui composaient l'ensemble de la
production il y a encore une trentaine d'années ont pratiquement toutes
disparu en raison de leur sensibilité à plusieurs graves maladies
(capables de détruire une culture entière en quelques jours). Seule la
variété «Verte de Paris», à fruit demi-long et épineux, reste
commercialisée en raison de sa grande rusticité.
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