Valeur nutritive et médicinale
Un légume
racine qui pousse facilement au Québec et qui a des performances
nutritives exceptionnelles et un intéressant potentiel culinaire.
Les
Romains voyaient dans cette plante écarlate originaire d'Afrique du
Nord une panacée contre tous les maux et, s'il faut en croire les
recherches des 50 dernières années, ils avaient peut-être raison. La
rougeur intempestive des betteraves, qui tache les doigts et lui a
longtemps valu d'être utilisée comme colorant ou comme raviveur du
teint de ces dames, est attribuable à un groupe de pigments appelés
bétacyanines, qui contiendraient de puissants agents anticancérigènes.
En
plus
de ses pigments-vedettes, la betterave contient aussi une substance qui
lui est presque exclusive, la bétaïne, qui annulerait les effets de
l'homéocystine, un dangereux acide aminé responsable de nombreuses
crises cardiaques.
Le profil
nutritionnel de la betterave présente
aussi d'étonnantes qualités : ses feuilles contiennent de la vitamine A
et C et plus de minéraux et de fer que les épinards. La racine
est
riche en potassium, contient des protéines, des fibres, du fer, du
calcium, de la thiamine et de la niacine, du phosphore, du zinc, le
précieux folate, si essentiel pour les femmes qui veulent devenir
enceintes, de la vitamine A, C, E et K. Ce légume-racine a un pouvoir
laxatif : il renferme des fibres qui sont bien tolérées par les
intestins délicats parce qu'il est consommé cuit.
Ces
fibres
parviennent même à ralentir l'assimilation des glucides : autrement
dit, elles procurent une énergie de longue durée. On peut la manger
crue, mais il faut la râper le plus finement possible.
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